Mittwoch, 27. Mai 2009

Une vie - des reportages - des portraits





































La Lumière c'est pour l
'Homme
commencer à sortir

de l'ignorance
dont il est lui-même

r
esponsable

Emmanuel Kant et
la définition des
Lumières en 1784


Les reportages ne façonnent pas la réalité, ils ne se laissent pas enfermer dans des carcans idéologiques ou des principes définis, ils font exploser ces cadres. Le reportage classique sert à faire émerger des événements importants, symptomatiques voire aussi de décennies passées: Enquêtes en Allemagne, en France, en Italie dans de nombreux lieux. Mes descriptions de situations et mes reportage sur les puissants, les blessés comme les exclus dans beaucoup de pays mettent en évidence la réalité, montrent des modes de pensée, des sentiments, des instants d'impuissance et des stratégies de lutte d'une ère qui serait en apparence révolue. On le prétend - les lieux voire les motifs, auraient changé. Mais le contexte est resté, il est en permanence actuel. Des millions de personnes conti- nuent à mourir de faim, le fossé entre riches et pauvres s'est creusé d'une façon alarmante. Dans le monde entier on arrache à l'aide de psychotropes par la torture des "aveux"; des guerres bestiales accompagnet notre existence.

En même temps, c'est le reportage écrit qui donne à son auteur le cadre pour des observations subjectives, pour esquisser l'arrière-plan psychologique et politique. Des reportage qui peuvent porter sur le passé et faire surgir des ruptures. Seul in rappel précis et pas les sempi- ternelles phrases permet de détecter en Allemagne des événements réactionaires - des événement inquiétants qui au travers de la haine des extrémistes de droite et l'assassinat de compatriotes étrangers font une acutalité que l'on n'aurait plus supposée.


Quatre décennies ce n'est pas un jour. Ce que nous voulions, ce qu'il est advenu de nous. La routine politique dans les capitales européenes se révèle être une auberge espagnole pourl'affichage télé. Par contre la réalité, le quotidien dans les pays - dans les provinces, les régions - continuent à être soumis à leurs rythmes, leurs règles, leurs perceptions de la vie, leurs exigences - mais aussi le renoncement de ceux qui sont restés sur le bord de la route et auxquels on ne donne pas la parole.Après les années de protestation, de volonté sincère de rupture -avec ses contradictions - est née une époque du refus, de l'indifférence des senti- ments et de l'uniformisation de la pensée, c'est pourquoi ces retours en arrière serviront peut-être à déclencher une nouvelle orientation de la réflexion.

Les blogs qui suivent issus de presque trois décennies sont une part d'accompagnement de l'histoire, une descriptions de cette histoire: C'est une archive de mosaiques à regarder. Et ceci à une époque où, dans le monde entier, des "talents" non créatifs sur le plan politique se bousculent pour accéder aux fonctions d'Etat. A l'heure où la médiocrité veille à s'assurer le bien-être. Au nom de la liberté et contre le terrorisme, les responsables politiques réduisent les Droit fonda- mentaux, la Liberté - des droits qui ont été rudement acquis par la lutte, la présomption d'innocence de tout un chacun est tournée progressivement en son contraire. Alors que c'était un pilier de notre Etat de Droit. Ce que l'on ajoute à la sécurité, on l'ôte à la liberté. Il y a longtemps que l'on a posé les bases d'un continent autoritaire, mettant tous sous contrôle .

Un jeu avec le feu "Liberty dies by inches" - "La liberté meurt centimètre par centimètre".

Reimar Oltmanns