Freitag, 2. Mai 2008

La revolte quarante ans après - C'était en mai 68 dans l'Ain


<68>, Reimar Oltmanns, ex grand reporter et compagnon de route de Gerhard Schröder, aujourd'hui écrivain á Seillonnaz, dans le Bugey, l'a d'abord vécu d'outre Rhin. "Régler les comptes avenc les vieus papas."






Voix de l'Ain, Bourg-en-Bresse
du 2 mai 2008
de Etienne Grosjean



<68>, Reimar Oltmanns, ex grand reporter et compagnon de route de Gerhard Schröder*, auhourd'hui écrivain á Seillonnaz, dans le Bugey, l'a d'abord vécu d'outre Rhin. "A la télé, á la radio, dans les journaux, on enten-dait beacucoup parler de ce qui se passait en France. Les jeunes Allemands regardaient cela avec beaucoup d'envie. Une telle révolte aurait difficilement pu avoir lieu chez nous, alors que les revendications de la jeunesse étaient les mêmes."

Reimar, alors âge de 19 ans, part sac au dos, direction Lyon, chez son correspondant et ami français Jean-Louis, "pour voir ce qui se passait vraiment". Le voyage est épique. Bloqué une première fois à la frontière, Reimar finira par gagner l'Hexagone dans un coffre de voiture. "C'était la seule solution. J'ai fait du stop et des gens de l'Ain se sont arrêtés. Ils m'ont conduit à bon port", dans la clandestinité. Il se rappelle avec émotion des manifestations, "des barricades au centre de Vaise", des courses poursuites avec la police. Et sourtout "de cette solidarité, des étudiants et des ouvriers qui marchaient mains dans la main".

Un mouvement de fond, qui a irradié le monde entier, "en particulier l'Allemagne où les mouvements de jeunes ont été stimulés par ce passait en France."

Il s'aggissait de rompre avec un système usé: "Mai 68 a permis que l'on s'intéresse à la conscience des jeunes et à la jeunesses de régler ses comptes avec les "vieux papas".

Selon lui ce mouvement a insufflé une indispensable bouffée d'oxygène à la societé et permis des avancées maheures sur a condition des femmes, le développement de la sociologie et des sciences humaines ... Et le fondement de cette révolution, c'était la recherche d'une autre vie, d'une autre façon de vivre (...). Cela a contribué à ce que je me sente si bien en France."

* ancier chancelier allemand